La coordination maintient sa marche pour le 12 février,Bras de fer et risque de débordements
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La coordination maintient sa marche pour le 12 février,Bras de fer et risque de débordements
source: http://www.lejourdalgerie.com/Editions/090211/Rubriques/evenement.htm
Dans cette coordination, créée récemment à l’initiative de plusieurs partis politiques et syndicats, l’heure est à la grande mobilisation.
Après le refus, le bras de fer. La Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) a décidé de maintenir sa marche de protestation, annoncée à Alger pour le 12 février.
Bien que le ministère de l’Intérieur ait refusé de l’autoriser, conformément aux textes juridiques en vigueur, la CNCD veut braver l’interdit. Dans cette coordination, créée récemment à l’initiative de plusieurs partis politiques et syndicats, l’heure est à la grande mobilisation. La CNCD affûte ses armes et les préparatifs s’accélèrent. Les détails techniques et les différentes stratégies que la CNCD compte adopter, ont été abordés hier lors d’une réunion tenue à la Maison des syndicats à Alger. Dès la lecture du communiqué de la wilaya d’Alger par le représentant de la Laddh, Khalil Moumen, les initiateurs de cette marche ont tenu à commenter la décision de cette instance qui a interdit cette manifestation.
La plupart d’entre eux se disent «pas étonnés» de la décision des autorités. «On n’est pas surpris par cette décision», s’accordent-ils à dire.
«L’interdiction de la marche par les autorités ne nous fait pas peur», dira le représentant du Snapap. «J’ai été au départ con-tre une demande d’autorisation», lance, pour sa part, le représentant des spoliés de Khalifa Banque.
«Nous allons marcher avec ou sans autorisation», clame de son côté le porte-parole du CLA et modérateur des débats, Idir Achour. «Nous refusons la décision de la wilaya d’Alger», lance encore, Mohammed Badaoui, syndicaliste et membre militant de l’association des libertés syndicales (ALS). «Si un jour les Algérois veulent marcher, dans quelle wilaya ils vont soumettre leur demande, du moment que les autorités interdisent les marches dans la capitale ?», s’est interrogé avec ironie encore Idir Achour. «Il faut reconquérir la capitale, il faut la récupérer pour nous», crie un militant. «Nous avons décidé de participer à la marche, nonobstant son interdiction. Il faut marcher quelles que soient les conditions», a déclaré Ali Brahimi, ex-député RCD, et initiateur du Manifeste pour les droits et libertés (MDL). La Coordination pour le changement et la démocratie a décidé de maintenir son conseil en session plénière.
Au programme, confection de banderoles, réservation de bus pour ceux qui viennent en dehors de la capitale, étudier les issues et ruelles jonchant l’itinéraire de la marche (1er Mai-Place des Martyrs), répartition des organisateurs en groupe de trois…bref, c’est un travail de fourmis qui est en train de se faire pour réussir, selon les organisateurs, à «disperser» le dispositif sécuritaire qui sera mis en place le jour «J».
D’autres détails ne sont pas dévoilés par la Coordination. Outre le volet organisationnel qui a été discuté au cours de cette rencontre de préparation de la marche, les différents intervenants à la réunion ont insisté sur la nécessité de penser à l’après 12 février.
Dans ce cadre, une réunion d’évaluation a été prévue par la CNCD jute après la manifestation.
«Il ne faut pas que ce soit le 12 février une fin en soi ou une finalité. Il faut que cette date soit un début pour le changement démocratique dans notre pays», disent-t-il. Ainsi, les organisateurs de la marche ont décidé d’élargir la CNCD à d’autres formation politiques et syndicats autonomes.
Le Comité des chômeurs adhère à la marche
Le Comité national pour la défense des droits des chômeurs, affilié au Snapap, a lancé hier un appel à tous les chômeurs du pays, travailleurs opprimés à participer massivement à la marche du 12 février à Alger. Cette organisation, qui a observé dimanche dernier un rassemblement devant le ministère du Travail, revendique à travers son adhésion à cette manifestation, une allocation chômage pour tout demandeur d’emploi à hauteur de 50% du SNMG, la permanisation de tous les travailleurs contractuels, pré-emploi et du filet social, l’interdiction des licenciements économiques et l’ouverture des postes budgétaires dans tous les secteurs d’activités, notamment dans la Fonction publique. Le Comité national pour la défense des chômeurs lance, dans un communiqué publié hier, un appel à l’ensemble des chômeurs algérien à «s’auto-organiser» au niveau local et à rejoin-dre le comité «pour défendre ensemble et dans l’unité la plus large de nos intérêts».
Par Hocine L.
Dans cette coordination, créée récemment à l’initiative de plusieurs partis politiques et syndicats, l’heure est à la grande mobilisation.
Après le refus, le bras de fer. La Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) a décidé de maintenir sa marche de protestation, annoncée à Alger pour le 12 février.
Bien que le ministère de l’Intérieur ait refusé de l’autoriser, conformément aux textes juridiques en vigueur, la CNCD veut braver l’interdit. Dans cette coordination, créée récemment à l’initiative de plusieurs partis politiques et syndicats, l’heure est à la grande mobilisation. La CNCD affûte ses armes et les préparatifs s’accélèrent. Les détails techniques et les différentes stratégies que la CNCD compte adopter, ont été abordés hier lors d’une réunion tenue à la Maison des syndicats à Alger. Dès la lecture du communiqué de la wilaya d’Alger par le représentant de la Laddh, Khalil Moumen, les initiateurs de cette marche ont tenu à commenter la décision de cette instance qui a interdit cette manifestation.
La plupart d’entre eux se disent «pas étonnés» de la décision des autorités. «On n’est pas surpris par cette décision», s’accordent-ils à dire.
«L’interdiction de la marche par les autorités ne nous fait pas peur», dira le représentant du Snapap. «J’ai été au départ con-tre une demande d’autorisation», lance, pour sa part, le représentant des spoliés de Khalifa Banque.
«Nous allons marcher avec ou sans autorisation», clame de son côté le porte-parole du CLA et modérateur des débats, Idir Achour. «Nous refusons la décision de la wilaya d’Alger», lance encore, Mohammed Badaoui, syndicaliste et membre militant de l’association des libertés syndicales (ALS). «Si un jour les Algérois veulent marcher, dans quelle wilaya ils vont soumettre leur demande, du moment que les autorités interdisent les marches dans la capitale ?», s’est interrogé avec ironie encore Idir Achour. «Il faut reconquérir la capitale, il faut la récupérer pour nous», crie un militant. «Nous avons décidé de participer à la marche, nonobstant son interdiction. Il faut marcher quelles que soient les conditions», a déclaré Ali Brahimi, ex-député RCD, et initiateur du Manifeste pour les droits et libertés (MDL). La Coordination pour le changement et la démocratie a décidé de maintenir son conseil en session plénière.
Au programme, confection de banderoles, réservation de bus pour ceux qui viennent en dehors de la capitale, étudier les issues et ruelles jonchant l’itinéraire de la marche (1er Mai-Place des Martyrs), répartition des organisateurs en groupe de trois…bref, c’est un travail de fourmis qui est en train de se faire pour réussir, selon les organisateurs, à «disperser» le dispositif sécuritaire qui sera mis en place le jour «J».
D’autres détails ne sont pas dévoilés par la Coordination. Outre le volet organisationnel qui a été discuté au cours de cette rencontre de préparation de la marche, les différents intervenants à la réunion ont insisté sur la nécessité de penser à l’après 12 février.
Dans ce cadre, une réunion d’évaluation a été prévue par la CNCD jute après la manifestation.
«Il ne faut pas que ce soit le 12 février une fin en soi ou une finalité. Il faut que cette date soit un début pour le changement démocratique dans notre pays», disent-t-il. Ainsi, les organisateurs de la marche ont décidé d’élargir la CNCD à d’autres formation politiques et syndicats autonomes.
Le Comité des chômeurs adhère à la marche
Le Comité national pour la défense des droits des chômeurs, affilié au Snapap, a lancé hier un appel à tous les chômeurs du pays, travailleurs opprimés à participer massivement à la marche du 12 février à Alger. Cette organisation, qui a observé dimanche dernier un rassemblement devant le ministère du Travail, revendique à travers son adhésion à cette manifestation, une allocation chômage pour tout demandeur d’emploi à hauteur de 50% du SNMG, la permanisation de tous les travailleurs contractuels, pré-emploi et du filet social, l’interdiction des licenciements économiques et l’ouverture des postes budgétaires dans tous les secteurs d’activités, notamment dans la Fonction publique. Le Comité national pour la défense des chômeurs lance, dans un communiqué publié hier, un appel à l’ensemble des chômeurs algérien à «s’auto-organiser» au niveau local et à rejoin-dre le comité «pour défendre ensemble et dans l’unité la plus large de nos intérêts».
Par Hocine L.
MANI- Messages : 2
Date d'inscription : 09/02/2011
Re: La coordination maintient sa marche pour le 12 février,Bras de fer et risque de débordements
c'est bien de manifester nos droits mais ils faut que nos jeunes apprennent à manifester et revendiquer leur droits sans tout casser et tout bruler !!!
c'est ca notre pb ojrd, les jeunes sortent pour le fun !! pour faire les mafieux !! mais pas pour un but louable.
Abdel_hak- Messages : 118
Date d'inscription : 02/02/2011
c'est bien de faire le constat, mais à qui la faute!!!
bonjour,
j'ai une simple réponse à donner à ceux qui nous sorte chaque fois le danger des casseurs, la preuve c'est hier à l'appelle de la CNCD à une marche pacifique sur Alger la capitale et d'autre wilayates, la réponse de pouvoir était 30 000 policiers pour réprimer les manifestants qui sont venus manifester pacifiquement.
Quant on ferme toutes les voies pacifiques et on interdit toutes les formes d'expression pacifique aux citoyens, en plus c'est un droit qui est garantie par la constitution et par les conventions internationales ratifier par l'Algérie. Moi je dis et je le répète la responsabilité et toute la responsabilité aux gents qui nous gouvernent ( Boutef, Ouyahia et les généreux).
La révolution Algérien c'est déclenché hier et rien ne l’arrête.
Vive L'Algérie Libre et Démocratique.
j'ai une simple réponse à donner à ceux qui nous sorte chaque fois le danger des casseurs, la preuve c'est hier à l'appelle de la CNCD à une marche pacifique sur Alger la capitale et d'autre wilayates, la réponse de pouvoir était 30 000 policiers pour réprimer les manifestants qui sont venus manifester pacifiquement.
Quant on ferme toutes les voies pacifiques et on interdit toutes les formes d'expression pacifique aux citoyens, en plus c'est un droit qui est garantie par la constitution et par les conventions internationales ratifier par l'Algérie. Moi je dis et je le répète la responsabilité et toute la responsabilité aux gents qui nous gouvernent ( Boutef, Ouyahia et les généreux).
La révolution Algérien c'est déclenché hier et rien ne l’arrête.
Vive L'Algérie Libre et Démocratique.
MANI- Messages : 2
Date d'inscription : 09/02/2011
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